mercredi 14 septembre 2016

Le Bon air Latin, de Michel Zink, Essai -Fayard Edit. 360 p. 22€

"Or, je dois dire qu'un grand nombre de romans que je lis sont écrits de manière extrêmement plate. Ils sont truffés de lieux communs, de formules toutes faites, de métaphores éculées. Ils écrivent platement parce qu'ils ne sont pas conscients de l'épaisseur de la langue ni des sédiments que les siècles y ont déposé."  écrit l'auteur, membre de l'Académie.
La responsabilité de ce gâchis incombe pour une immense part aux éditeurs qui chassent de leurs choix d'édition les textes littéraires.
Les "lecteurs" qu'ils paient et peuplent leurs comités de Lecture, rejettent systématiquement les textes bien écrits, comme l'ont prouvé de nombreux témoignages et livres.
Dans "NOS AMOURS, poésies libertines et érotiques" ce poème : 
                                COMITE DE LECTURE
                                 "Au comité de lecture
                                  Un vieux grincheux
                                  Lève son regard vitreux
                                  Sur un texte merdique
                                  On va le publier
                                  Comme cela l'indique
                                  Il n'aura pas de concurrent
                                  Pour ses livres
                                  A deux balles
                                  Dont tout le monde se branle."
Hermès

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