mercredi 28 septembre 2016

La Cause du peuple de Patrick Buisson - Témoignage - Perrin Editions 464p.

L'ancien directeur de l'hebdomadaire Minute, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, ex-président de la République, apporte son témoignage sur ce quinquennat où il était des intimes de celui-ci, écrivant ses discours, l'orientant vers la Droite proche du FN afin de lui ravir des voix... L'auteur décrit un monde au vitriol où la vulgarité, Casse-toi pov'con ! de bonne mémoire, dit  par le président à un Salon de l'Agriculture à un homme qui ne désirait pas lui serrer la main... le style "people" à l'épate, la dépendance à des conseillers, l'exhibitionnisme  politique, le casting ont plus tenu de' place que de politique pour l'intérêt général semblent avoir dominé.
La France a perdu toute sa courtoisie, son élégance, les rapports courtois, voire aristocratiques avec une présidence offerte à la vulgarité, à la grossièreté.
Les pouvoirs d'un président de la V° République étant quasi royaux, absolus, étant étayés par une majorité parlementaire aux ordres, une administration domestiquée, il y aurait lieu de s'inquiéter de dérives dictatoriales...
Ce livre a été refusé par les Editions Albin Michel, d'autres éditeurs se sont récusés. In extremis il a été récupéré par les Editions Perrin  deux premiers tirages épuisés : 70.000ex. 
Hermès

mardi 27 septembre 2016

Sur le fil, de Fiona Gélin, autobiographie -L'Archipel Edit 258p. 18€

C'est un livre charmant, plein de vie, où la fille de Daniel Gélin  raconte sa vie, après être sortie de la dépendance des drogues et de l'alcool. Malgré tout, Fioni, de vrai prénom Bénédicte, a gardé la joie de vivre qu'elle nous fait partager dans ce livre de témoignages-reportages sur la vie, les hommes et le femmes de sa vie, à commencer par son père, Daniel Gélin, grand acteur, merveilleux poète dont on trouvait les poèmes à Saint-Germain-des-Prés, devant les Deux-Magots, le Café de Flore, les librairies La Hune, le Divan etc. , sa mère, grande mannequin, Daniel Hechter, son ami, Christian Dior dont elle fut le mannequin et l'égérie... Elle raconte avec élégance et passion sa vie, ses déboires, sa volonté de s'en sortir, mais aussi ses bonheurs, ses rencontres, ses amies comme Mireille Darc qui l'hébergea dans son palais de Marrakech.
Un livre rare qui traverse les milieux de la Haute Couture, du cinéma, du théâtre avec le rare bonheur d'être gai, léger, charmant, loin du "m'as-tu-vu".
La dernière pièce de théâtre qu'elle a interprétée : Parfum d'Automne, a été jouée au théâtre Montmartre-Galabru, dans une mise-en-scène de Jean-Christophe Zaphiratos.
Un souffle rafraîchissant.
Hermès

dimanche 25 septembre 2016

Lecture, mon doux plaisir...

Les garçons lisent de moins en moins de 35% à l'adolescence ils ne sont plus que 15%, jeunes hommes. Ils préfèrent les jeux video, le sport, les BD, les Ipad etc. Les filles au contraire lisent plus et forment maintenant les gros bataillons du lectorat 75%. Une psy. essaie d'en expliquer les raisons : l'enfant ou l'adolescent est drivé par sa maman, à l'école, il a des profs "femmes", plus souvent que des profs hommes, comme il baigne dans une ambiance féminine d'une sorte de "matriarcat", il cherche à s'en sortir en rejetant le côté "passif" et "reflexionnel" de la lecture. Ainsi il abandonne la lecture au profit de ce qu'il considère comme plus "martial": sport, voyages, jeux, guitare, rave...
Hermès

samedi 24 septembre 2016

Mais qui sont les assassins de l'Ecole ? de Carole Barjon - document Robert Laffont 250p.


Carole Barjon. l'auteur, répond en alignant nommément tous ceux qui, depuis quarante ans, depuis le passage de "l'obscurité à la lumière" dixit Jack Lang, et disons cinquante ans, lorsque la Droite qui a abandonné l'Education nationale à la Gauche, ceux qui ont empilé réforme sur réforme, pour en arriver à un nombre impressionnant d'illettrés  en France aujourd'hui. Les faux pédagogues se sont emparés du pouvoir de tout chambouler rue de Grenelle, ceci que René Haby a institué le collège unique.« Un crime », dit Carole Barjon. Oui : les assassins dont elle brosse brillamment le portrait sont des tueurs en série qui ont bousillé déjà deux générations, et se préparent à détruire la troisième.
Il aura fallu que la journaliste, auteur du réquisitoire, Carole Barjon raconte sa stupéfaction devant les déclarations des maîtres de ses enfants. Comme si tous ceux qui disaient, écrivaient témoignaient pendant ces années-là (50 ans !) n'avaient pas alertés, rouspétés, étant parents, voyant qu'ils ne pouvaient suivre la "pédagogie des ensembles" de leurs enfants... François Bayrou a eu beau « enterrer promptement », pour ne pas « insulter » les instituteurs, le rapport sur l'illettrisme qui, déjà en 1996, expliquait que « 15 à 20 % d'élèves de chaque génération ne maîtrisent pas la lecture à l'entrée au collège », ça a fini par se savoir – à force de recevoir des mails illisibles, des demandes d'emploi phonétiques, et de constater que des journalistes, même d'un grand quotidien de référence, bousculaient l'orthographe.
Il s'agissait pour la Gauche marxiste de détruire le monde bourgeois, la reproduction des élites, et pour cela il fallait "séparer" les enfants des parents. Que les parents "bourgeois" du "passé" ne puissent plus interférer sur l'instruction de leurs enfants. Ainsi on remplaçait le système "syllabique" plusieurs fois millénaire par le système des "ensembles", l'objet montré défini par l'enfant... mort de la lecture à haute voix, de la récitation (fini La Fontaine, Rimbaud etc. ou si peu).

Ceci a « aggravé les inégalités– a institué de fait un système qui avilit encore davantage ceux qui n'avaient aucun bagage et privilégie davantage les « héritiers », objets de leur suspicion.
L'auteure cite Les grands nuisibles
"
Parmi les insectes rongeurs, il y a des institutions prises en vrac – l'inspection générale, par exemple, de Katherine Weinland, d'Anne Vibert Puis il y a l'essaim des prédateurs connus. Christian Forestier, « l'insubmersible », chouchou de tous les régimes, qui, sous Bayrou-Lang et encore aujourd'hui, « a appuyé le mouvement pédagogique, cautionné les nouvelles règles d'enseignement de la lecture à l'école primaire et du français au collège ». Le voici à la fois conseiller occulte des ministres de gauche et président du conseil scientifique de la Fondation pour l'école, émanation du très libéral Institut Montaigne : de l'art et de la manière de garder toujours deux fers au feu. À lui le mérite d'avoir empêché Gilles de Robien de promouvoir dès 2006 la méthode alpha-syllabique.

En cela, il a été puissamment aidé de Roland Goigoux qui," du bout des dents, consent à admettre que oui, peut-être, « on » a été trop catégorique en matière de méthode à départ global… Goigoux, le deus ex machina de l'enseignement de la (mauvaise) lecture. L'homme à qui une génération entière, nourrie de Ratus et de Crocolivre, doit de ne lire jamais qu'avec ses pieds – et comme un pied. Viviane Bouysse, autre inspectrice générale, « impératrice du primaire », a puissamment épaulé – et encore aujourd'hui – ces deux idéologies inspirées par les théories fumeuses de Jean Foucambert et de sa méthode « idéo-visuelle ». Ou d'Éveline Charmeux, le gourou hystérique des dyslexies provoquées."

" l'homme par qui le scandale est vraiment arrivé – Lionel Jospin et sa loi de juillet 1989, bel anniversaire ! L'homme qui a mis l'élève au centre du système et le « constructivisme » (l'élève construit seul son propre savoir) sur un piédestal. L'homme qui a inventé les IUFM, sur les conseils de l'ineffable Philippe Meirieu – « M le Maudit », s'amuse Carole Barjon –, qui préconisait d'apprendre à lire dans les notices d'appareils ménagers (Carole Barjon a retrouvé la trace exacte de cette monstrueuse proposition) parce qu'il faut « partir de ce qui intéresse les masses » : jamais le mépris du peuple dans la bouche d'un homme de gauche ne s'est exprimé avec une telle pureté. 

Et il y a encore le cas des deux Alain – Alain Boissinot et Alain Viala. Le premier, inspecteur général, caution « pédago » chez Bayrou, indégommable depuis, a recruté le second, alors professeur de littérature du XVIIe siècle à Paris-III (il venait de publier Racine, la stratégie du caméléon, dont on se demandera toujours si c'était un ouvrage de dramaturgie ou le début d'une autobiographie). Ensemble, ils ont modifié en profondeur l'enseignement du français, appliquant à la lettre les consignes héritées (si je puis dire) de Bourdieu, le gourou à distance de tous ces idéologues coupés du réel.

Comme le dit très bien l'ancien recteur Alain Morvan, interviewé par l'auteur, « on a remplacé une culture élitaire par une culture anti-élitaire qui est franchement élitiste ». Les programmes de français du collège ont été rédigés par un émule de Meirieu – Jean-Michel Zakhartchouk. Déjà retraité, jamais retraité.

François Dubet, le sociologue de service, « le vrai penseur organique du ministère de l'Éducation », dit encore Marcel Gauchet. L'homme des IUFM et de la loi Jospin, du socle commun qui a abaissé sous le niveau de la mer le seuil d'exigence, et des « compétences » conformes aux diktats de Bruxelles. Carton plein. Pour lui, « les contenus du collège devaient être adaptés à « ce que doit savoir le plus faible des élèves quand il en sort »,  expliquait cet augure en 2001. Mission accomplie.

Tous insubmersibles, parce que « les ministres passent, les pédagos restent », dit Carole Barjon avec perspicacité. Aujourd'hui sont encore au pouvoir Florence Robine (à la tête de la DGESCO) et Michel Lussault, concepteur des nouveaux programmes, l'homme qui n'aime ni la nation ni les Lumières, et qui change en cet automne tous les programmes de tous les ans...

Denis Paget, qui a contribué aux travaux de cette commission d'apocalypse, a murmuré à Barjon que c'était « une première et une folie ». Même Jack Lang, que l'on croyait proche du pouvoir en place, lui a affirmé que c'était « un pur scandale ».

Un enfant scolarisé aujourd’hui bénéficie, rien qu’en primaire, de 630 heures de français de moins qu’un enfant des années 1960.  "


Comment, s'indigne Carole Barjon, un collégien peut-il comprendre qu'un adjectif épithète anglais nes'accorde pas quand il ignore qu'en français c'est le contraire ? Il faut faire de la grammaire de façon méthodique, de la « grammaire de phrase », et non cette « grammaire de texte » où au hasard on picore pour expliquer tel fait grammatical non connecté aux autres. Il faut faire des dictées, encore et encore...
Le mal fait à l'instruction publique, le snobisme de l'écriture ordinaire, sans style, sans l'âme profonde de la langue s'est répercuté dans les sphères éditoriales, les éditeurs, leurs comités de lecteurs rejettent systématiquement les livres biens écrits pour le style scénario, banal, sans saveur, sans odeur... Les "émissions littéraires" ne sont que les vitrines des éditeurs pour vendre leurs produits industrialisés... médiocrité recherchée pour la confusion des esprits, "le lard pour l'art"
Ces gens-là veulent le remplacements du français comme langue pour du francaoui baragouigné et écrit couci-couça...
Et certains de ces mêmes hommes politiques se représentent aux suffrages des Français !
Hermès
(Textes tirés, en partie, de l'article. de JP.Brighelli-Le Point)


vendredi 23 septembre 2016

Versailles....

Raymond Radiguet... Omnibus Edit.

Raymond Radiguet, l'auteur génial du "Diable au corps" est mort en 1923, à vingt-ans de la fièvre typhoïde à Paris. Jean Cocteau son ami a veillé sur son oeuvre et écrit une très belle préface pour l'édition du "Bal du comte d'Orgel" paru après sa mort.
Quatre-vingt-dix ans plus tard, merveille ! sa nièce Chloé Radiguet et l'écrivain Julien Cendres éditent chez Omnibus deux volumes comprenant de nombreux inédits, dont la correspondance de Raymond Radiguet, 140 lettres. On y découvre toute la puissance littéraire et intellectuelle d'un jeune homme de quinze ans, dix-sept ans, vingt-ans, âge ultime de sa vie. Il écrit à ses jeunes contemporains, dont certains vont dominer la littérature française des années 30-50 comme André Salmon qui le propulse dans le Paris des Lettres, Max Jacob, Tristan Tzara, Breton, Apollinaire, le mécène Jacques Doucet, Cocteau, le Groupe des Six compositeurs : Eric Satie, Georges Poulenc, Auric...
Il publie ses premiers poèmes : "Les joues en feu". Est en ébullition littéraire et créative... écrit des articles (publiés dans Omnibus)... assiste à toutes manifestations de la vie parisienne... En 1923 Bernard Grasset publie "le Diable au corps" avec ce bandeau :Le chef-d'oeuvre d'un romancier de dix-sept ans. C'est un grand succès.
Un style élégant, sobre et un mouvement de la pensée réflétant l'âme d'un grand artiste.
Henry Zaphiratos

vendredi 16 septembre 2016

Nouveautés

La Malédiction Cathare de Pascale Marie Quiviger - Auto-édition  250p. ISBN 9781519011183, - Historique - La Croisade contre les Albigeois.
Ecriture banale faite de clichés...

La Dame d'Albi de Thierry Bontoux Auto-édition 450p. ISBN 9781537087016 - Historique -  
sous Louis XI.
Pas de style, écriture banale.

Aïcha, les Femmes de l'Islam de Marek Halter - roman -Robert Laffont  - 360p. 21,50€
Bonne narration, mais pas de style. Banal.
Hermès

jeudi 15 septembre 2016

Babylone, de Yasmina Reza, roman, Flammarion, 224p. 20€

Mme. Yasmina Reza est une excellente dramaturge. On se souvient de "Art" qui fut un triomphe mondial, c'est dire que l'on attend d'elle un roman intéressant. Babylone n'est malheureusement pas ce roman. Une plongée d'un sexagénaire sur sa jeunesse, ses copains, et une "réunion" de ceux qui restent, des êtres falots, grands-pères, etc.,  la plupart des étrangers, et pour corser un cadavre dans une valise.
Cela fera assurément une bonne pièce, ou un bon film, genre:  "Et nous nous sommes tant aimés"  d'Ettore Scola.
Pas de style, pas d'âme dans les mots, les phrases. O.K. c'est ce que veulent les éditeurs, le nivellement par le bas de l'écriture.
Regardez autour de vous... votre roman est peut-être plus intéressant...
Hermès

Deux ans,huit mois et vingt-huit nuits, de Salman Rushdie , roman, Actes-Sud 320p. 23€

Le temps pour la belle Shéhérazade de sauver sa peau en racontant des histoires à son sultan de maître... La pauvre fille était obligée pour qu'on ne coupe pas la tête de raconter, de raconter... La vie n'est pas drôle chez le sultan...
Salman Rushdie nous sert des histoires à dormir debout, de djinns mâles, femelles etc. en passant un peu de philosophie, un rappel des malheureux savants qui tentaient de réfléchir en partant d'Aristote... un mot en passant quelles œuvres extraordinaires ont créé les Grecs de 900ans à 500ans avant Jésus-Christ, une littérature, une philosophie, le théâtre, l'Odyssée, les découvertes de la géométrie, des atomes etc. alors que le monde était perdu dans l'ignorance, sans alphabet, sans écriture à part les hiéroglyphes, les tablettes mésopotamiennes, et une seule oeuvre écrite de cette région Gilgamesh...le déluge... L'Ancien Testament ne commencera à être écrit que 535ans avant J-C. pendant la captivité de l'élite juive à Babylone; sous la domination de Nabucodonosor...
Bref pour en revenir au roman de Salman Rushdie, la traduction de l'anglais est infantile, le roman sans intérêt, sauf pour le mettre sur une table du living pour montrer qu'on est un faux"intello" à ses copains, copines.  
Les éditeurs et les traducteurs prennent les lecteurs français pour des enfants à qui on doit parler avec précaution en employant le vocabulaire moyen des journalistes fatigués.
Hermès

Qui est vraiment Donald Trump ? de Laure Mandeville- essai-reportage- Edit. Equateurs-Le Figaro

"Aujourd'hui, nous n'avons pas confiance en des héros politiques. Nous ne voulons personne qui nous délivre, qui nous tire vers le haut. Nous voulons juste quelqu'un qui pulvérise ce qui reste de notre monde dysfonctionnel, qui triomphe de nos ennemis les plus durs et nous laisse capables de décider de nos vies entre nous», explique un journaliste américain qui suit la campagne présidentielle US. Pangos. Laure Mandeville correspondante du Figaro fait une analyse percutante de Donald Trump, de sa famille, son grand-père, chercheur d'or en Alaska, qui ouvre des petits caboulots pour nourrir les aventuriers, investit dans des terrains pas cher à l'époque de Brooklyn, son père travailleur acharné qui lui inculque le goût du travail en le lançant comme vendeur de journaux dans les rues etc.
Un homme du commun, qui crée le rêve américain... peut-être futur président des Etats-Unis.
Faire le parallèle avec la situation politique actuelle de la France ne serait pas incongru...
Hermès 

mercredi 14 septembre 2016

Le Bon air Latin, de Michel Zink, Essai -Fayard Edit. 360 p. 22€

"Or, je dois dire qu'un grand nombre de romans que je lis sont écrits de manière extrêmement plate. Ils sont truffés de lieux communs, de formules toutes faites, de métaphores éculées. Ils écrivent platement parce qu'ils ne sont pas conscients de l'épaisseur de la langue ni des sédiments que les siècles y ont déposé."  écrit l'auteur, membre de l'Académie.
La responsabilité de ce gâchis incombe pour une immense part aux éditeurs qui chassent de leurs choix d'édition les textes littéraires.
Les "lecteurs" qu'ils paient et peuplent leurs comités de Lecture, rejettent systématiquement les textes bien écrits, comme l'ont prouvé de nombreux témoignages et livres.
Dans "NOS AMOURS, poésies libertines et érotiques" ce poème : 
                                COMITE DE LECTURE
                                 "Au comité de lecture
                                  Un vieux grincheux
                                  Lève son regard vitreux
                                  Sur un texte merdique
                                  On va le publier
                                  Comme cela l'indique
                                  Il n'aura pas de concurrent
                                  Pour ses livres
                                  A deux balles
                                  Dont tout le monde se branle."
Hermès

lundi 12 septembre 2016

Sortie prochaine de : "CON, c'est con !" d'Alex Pâris -

On annonce la sortie prochaine du livre humoristique dont le titre en dit long sur son contenu.

Extraits :

"Ma copine me traite de con parce que je ne fais pas la vaisselle, mais la vaisselle c’est con que je le lui dis, que faire le lit, le ménage c’est con.
Et bouffer qu’elle me dit, je lui réponds que c’est con comme d’aller chier, c’est con ! Et faire l’amour qu’elle me crie, « c’est con ? » Je lui dis que c’est pas con, çà, « Alors tu vois qu’elle me dit, que la vaisselle,  c’est pas con… parce qu’on peut rebouffer dedans. »


Elle n’est pas conne ma copine !"... etc.

Extrait 2:

"Tu votes ?
  Non
  Quoi, tu laisses des cons élire un con ?
  De toute façon si je vote mon mec fera des conneries, c’est tout 

  comme
  Oui mais tu pourras dire j’ai voté pour un con
  Ca c’est sûr, mais ça changerait quoi ?
  Tu pourras crier comme les cons de Mai 68 : « Election piège à
  cons ! »
 
  Et après... c'est con !
  Ouais c'est con !"



Etc......................................................................................................

















vendredi 9 septembre 2016

Des inédits de Scott FITZGERALD publiés en 2017 aux Etats-Unis...


"Baptisé I'd Die for you ("Je mourrais pour toi"), ce livre devrait être publié en avril 2017 par la maison d'édition new-yorkaise Simon & Schuster via sa filiale Scribner. Il sera composé de plusieurs textes et nouvelles rédigés par l'auteur de Gatsby le magnifique et jamais publiés jusqu'alors.
La majorité des textes date de la fin des années 1930, alors que l'auteur connaissait une période difficile et s'était installé dans les montagnes de Caroline du Nord. La plupart des manuscrits de Scott Fitzgerald étaient rejetés à l'époque par les éditeurs et les magazines auxquels il les proposait, car trop loin de ce qu'on attendait d'un auteur dans les années 1930.
Citées par le quotidien britannique The Guardian, les éditions Scribner indiquent que le recueil inclura des textes à propos "de sujets controversés, représentant des jeunes gens qui parlent et pensent plus que les autres, sans censure" et qui proposeront "un nouvel aperçu de la carrière audacieuse et sans compromis de Fitzgerald", dans sa langue "belle, nette, surprenante et si caractéristique".  Source Livre-hebdo

lundi 5 septembre 2016

Le Cheese-cake de Caton et autres histoires romaines d'Eva Cantarella - Albin Michel - 200p. 19,90

Un livre très intéressant qui nous montre la vie des Grecs de l'Antiquité, des Romains, donc des Gallo-romains, leurs rapports sociaux, leur vie sexuelle, culinaire. Notre façon de vivre n'en est pas très éloignée...
Rappeler que le Nùoc-Mâm, cette sauce de poisson que les vietnamiens exportent dans le monde entier vient du Garum romain, toujours produit en Italie, à partir des anchois en barrique de fermentation... Les vietnamiens l'ont adopté au II° siècle, suite à la visite d'un ambassadeur de l'empereur romain à l'empereur de Chine, son navire ayant accosté dans la baie du Tonkin...
H.Z   

samedi 3 septembre 2016

"Les coups de coeur" bidons et les silences "coups de sabot"...

Bien des éditeurs ont leurs grandes entrées chez les critiques par la publicité qu'ils déversent sur les médias où ceux-ci travaillent. Les intérêts financiers sont énormes pour assurer la vie ou la survie des maisons d'édition, alors on spécule sur tel ou tel auteur et on met le paquet : attachée de presse chargée de transmettre la bonne parole, achats d'espace publicitaire, déjeuner dans les plus grands restaurants etc. rien n'est trop beau.... Et la course à la jeunesse, l'éditeur cherche la pépite d'or dans les œuvres des jeunes auteurs, cela réussit de temps en temps... question de flair... mais beaucoup d'appelés et rare élus...
D'autres œuvres de vioques, de has been, d'oubliés, de "stylistes" sont mis sous le boisseau on ne les publie pas ou plus, si on les publie, c'est dans un coin perdu de la maison d'édition.
Puis "haro"! sur les œuvres des petits éditeurs, des auteurs qui s'éditent, sur les e-book, on les rejette, les critiques les rejettent systématiquement. Aussi feuilleter avec la plus grande prudence les pages de critique des mensuels dits "littéraires", qui ne sont que les vitrines des grands éditeurs.
A vous, lecteur, de choisir entre les faux coups de cœur et les vrais coups de sabot...
Hermès

vendredi 2 septembre 2016

James Patterson, l'"écrivain" le plus riche du monde !

Avec 265millions de dollars de droits d'auteur en 2015, James Patterson, est le fabricant de romans le' plus riche du monde d'après la revue Forbes...

Un quinquennat pour rien d'Eric Zemmour, Albin Michel - 544p.22,90€

Dans "Un quinquennat pour rien", le dernier ouvrage d'Éric Zemmour, l'essayiste n'épargne pas François Hollande, objet de toutes les critiques et qualifié de "président le plus médiocre de la Ve République".
"Le quinquennat hollandais a glissé dans le sang. Avec une tache rouge vif indélébile. Les attentats contre Charlie, l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes et la tuerie du Bataclan annoncent le début d'une guerre civile française, voire européenne, et le grand défi lancé par l'islam à la civilisation européenne sur sa propre terre d'élection. Ce retour du tragique tranche avec la débonnaireté présidentielle qui confine à la vacuité. Comme si l'histoire avait attendu, ironique, que s'installât à l'Élysée le président le plus médiocre de la Ve République pour faire son retour en force", écrit-il.
Ajoutant :"Si demain il y avait 20, 30 millions de musulmans français bien décidés à voiler leurs femmes et à appliquer les lois de la charia, on ne pourrait préserver les règles minimales de la laïcité que par la dictature. C'est ce qu'ont compris en leur temps Atatürk, Bourguiba ou même Nasser. Ce sont les mœurs qui commandent et dominent les lois. Dans un pays de mœurs musulmanes, seule une dictature peut arracher le pays au diktat qu'impose l'islam sur une société captive et soumise. On se souvient que Jospin avait répondu, agacé, au moment de l'affaire des foulards au lycée de Creil en 1989: 'Mais qu'est-ce que j'en ai à faire qu'ils soient musulmans!'".

DEUX LIVRES INTERESSANTS au milieu des vagues de bouquins...

-L'Europe en Enfer de Ian Kershaw (1914-1949) Seuil - 640 p. 26€ - traduit par P-E. Dauzat & Aude de Saint-Loup ( To Hell and Back)
-Notre Préhistoire de Sophie  A. de Beaune et Antoine Balzeau-Belin-208p. 29,90€