vendredi 29 juillet 2016

France : des mondes séparés...

L'été 2016 en France révèle des mondes séparés qui cohabitent dans de mêmes lieux avec des rêves différents. La France unifiée par ses rois, ses deux empereurs, ses républiques, se retrouve en ce début du XXI° siècle avec des univers différents, des motivations différentes, demain peut-être des intérêts différents. Ce que n'ont pas réussi à faire les grandes invasions de la fin de l'Empire romain, les puissances comme les rois d'Angleterre, les rois d'Espagne, Charles-Quint, les vainqueurs de 1814 et 1815, Hitler, c'est la classe politique française qui peut-être le réussira. Depuis de longues années, les hommes de la droite et de la gauche française semblent s'être unis pour culpabiliser les Français pour des raisons électoralistes : culpabilisation des Français pour leur attitude pendant l'Occupation, la Shoah, culpabilisation pour leur politique coloniale pourtant voulue par la Gauche pour répandre la bonne parole de la Révolution française, culpabilisation d'être imprégné de christianisme... Une telle attitude pour une nation qui a été et est à la pointe des progrès de l'Humanité avec ses chercheurs, ses savants, avec ses intellectuels, ses écrivains, ses philosophes donne un goût amer aux jeunes générations qui se noient dans les grands rassemblements musicaux, cherchent à se retrouver dans des manifestations sportives, à vibrer à l'unisson dans les matchs internationaux etc.  Mais cela cache la fracture morale, sociale, politique d'une nation. Tout au long de ces dernières années des écrivains, des intellectuels ont pointé du doigt ces vérités en vain.
En réalité la classe politique française a muté. Elle n'apprend plus dans les bibliothèques, dans les livres, dans les rapports, dans les œuvres littéraires les motivations, les explications du monde, elle ne lit plus les dépêches diplomatiques d'antan, les reportages des grands voyageurs, des  grand moralistes, des grands philosophes Kant, Bergson etc. Elle s'est détournée du christianisme et par cela même de l'espérance en l'homme.
HZ

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